Quel est l’impact de l’herpès sur la santé mentale ?

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L’impact de l’herpès sur la santé mentale des personnes atteintes est souvent méconnu. Pourtant, cette affection génère de nombreux troubles psychologiques. Le sentiment de honte, le déclin de l’estime de soi, la stigmatisation et la peur de transmettre le virus à ses proches alimentent ce mal-être profond.

La survenue répétée des poussées herpétiques est également une source de stress, voire même de dépression. Pour faire face à ces désordres psychologiques, il existe des aides pour accompagner la santé mentale du malade.

Qu’est-ce que l’herpès ?

L’herpès est une infection virale causée par le virus herpès simplex de type 1 (HSV-1) et le virus herpès simplex de type 2 (HSV-2). La maladie se transmet par contact avec des lésions herpétiques. Le principal symptôme visible correspond au développement de cloques. C’est ce qu’on appelle le bouton de fièvre quand l’herpès s’installe autour de la bouche.

L’herpès peut également se développer au niveau des organes génitaux. Comme le rappelle Herpès Info, il s’agit d’une infection sexuellement transmissible (IST) dont les conséquences impactent le psychisme de manière notable

Une stigmatisation liée à la méconnaissance de l’herpès

Les préjugés sur l’herpès entrainent une stigmatisation sociale. En effet, il subsiste une méconnaissance sur la façon dont l’herpès se transmet et sur les personnes qui en sont atteintes. Il en résulte une forme de discrimination à l’encontre du malade. De plus, la nature visible des symptômes de l’herpès, tels que les boutons de fièvre, peut rendre l’individu vulnérable à l’isolement et à l’exclusion sociale.

Considérée comme une maladie sexuellement transmissible, cette pathologie accentue la stigmatisation du patient. Rappelons pourtant que l’herpès se transmet de nombreuses autres manières. La plupart des personnes atteintes n’ont donc pas nécessairement des comportements à risque en matière de sexualité.

Enfin, la stigmatisation liée à l’herpès est souvent renforcée par la persistance de la condition. Une personne sujette à l’herpès est susceptible de subir les symptômes de manière répétée tout au long de sa vie. Il devient alors difficile de maintenir des relations intimes et professionnelles, ce qui alimente un cycle de stigmatisation et de détresse mentale.

Une confiance en soi en berne

Quand on souffre d’herpès, il est fréquent de se sentir honteux face aux stéréotypes et aux préjugés associés à la maladie. Ce sentiment entraine une dévalorisation de soi, une baisse de son estime ainsi qu’une perte de confiance.

La fréquence des poussées et les symptômes visibles de l’herpès alimentent aussi un stress et une frustration psychologique. Les difficultés à dissimuler les plaies herpétiques favorisent également un sentiment d’isolement et de rejet. De plus, la crainte constante de transmettre l’herpès peut entraîner une perte de contrôle sur sa vie personnelle et intime.

Les recours psychologiques pour gérer l’herpès

Les sentiments négatifs liés à l’herpès ne sont pas justifiés. Il est possible de surmonter les répercussions psychologiques de la maladie avec un soutien approprié. L’herpès est une pathologie très courante. Les personnes atteintes par cette affection ne doivent pas se sentir seules. Les thérapies individuelles, les conseils en couple ou en famille, et les groupes de soutien sont utiles pour mieux gérer les répercussions émotionnelles liées à l’herpès.

Parler à un thérapeute ou à un conseiller aide à surmonter les difficultés psychologiques. Les organisations de soutien sont également un excellent moyen de rencontrer d’autres personnes à même de comprendre les défis liés à cette condition.

De plus, la thérapie peut aider le patient à accepter son état de santé et à développer un sentiment de confiance en soi. Elle contribue à mieux gérer les niveaux de stress élevés qui surviennent lors des poussées d’herpès. Elle améliore les relations interpersonnelles en travaillant notamment sur la communication et l’intimité. Enfin, elle aide à gérer les symptômes de dépression et d’anxiété associés à la maladie.

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