L’injaculation désigne une méthode où l’éjaculation externe est bloquée malgré l’atteinte de l’orgasme. Ce concept, issu de pratiques orientales millénaires, intéresse aujourd’hui la science moderne pour ses implications possibles sur la santé et la sexualité masculine.
Quelles sont les origines de l’injaculation ?
Cette pratique trouve ses racines dans des traditions ancestrales comme le tantra, le taoïsme et le Chi Kung. Les adeptes de ces philosophies croient que le contrôle de l’énergie sexuelle améliore la longévité et la résistance aux maladies. Ils considèrent l’injaculation comme une façon de conserver cette énergie vitale, augmentant ainsi la vitalité et l’équilibre intérieur.
Comment réalise-t-on l’injaculation ?
La technique principale pour injaculer nécessite la contraction du muscle pubo-coccygien, situé au niveau du périnée. Cet exercice est parfois expliqué par l’analogie du “stop pipi”. Il consiste à interrompre volontairement le jet urinaire pour identifier et renforcer ce muscle.
Une fois maîtrisé, le muscle peut être contracté lors de l’approche orgasmique pour bloquer l’éjaculation. Un point spécifique, le point Jen-Mo situé entre l’anus et le scrotum, est aussi compressé pour contrôler l’émission du sperme.
Quels sont les bénéfices de cette pratique ?
En évitant l’éjaculation, l’homme arriverait à maintenir son érection. Il serait ainsi en mesure de s’engager dans des rapports multiples sans passer par une période réfractaire. Ce processus permettrait non seulement d’accroître la durée des rapports mais aussi d’obtenir des orgasmes multiples dits “à sec”.
Quels sont les risques et effets secondaires ?
L’injaculation donnerait des orgasmes plus intenses. Des techniques complémentaires comme la respiration consciente pourrait également induire un état extatique.
D’un point de vue médical, les risques de cette pratique ne sont pas clairement établis. Elle pourrait toutefois entrainer des infections rénales ainsi qu’un stress sur les conduits séminal. Des effets secondaires sont également possibles : douleurs testiculaires, douleurs abdominales…
D’après les pratiques orientales, l’injaculation permettrait de conserver un taux élevé de testostérone et d’éviter la fatigue post-éjaculation. Il est toutefois recommandé de ne pas remplacer totalement l’éjaculation traditionnelle par l’injaculation. En effet, une pratique excessive pourrait entraîner des complications, notamment au niveau de la prostate et des canaux déférents.